L’affaire du cellulaire disparu (RP privé avec Kaldrius)

C’est animée de sentiments partagés que Mael poussa la porte des loges de l’Elysium, salle essentiellement utilisée comme bureau pour le Sénéchal. Elle n’y avait pas remis les pieds depuis plus d’un an, après l’élection de James Connors au poste. Et à son souvenir, elle n’y avait pas vu Luke s’y installer. En un sens, ce n’était pas très surprenant : malgré ses débuts très prometteurs, il ne semblait pas être animé de professionnalisme… ou même de leadership, à proprement parler. La Nosferatu eut un sourire à cette pensée. Elle-même, à l’époque, n’avait été qu’un amas nerveux de désorganisation et d’insultes criés à tout vent. Pourtant, la voilà de nouveau dans cette sale un peu délabrée, aux divans sentant la boule à mite et à la table bancale. La poussière s’était accumulée avec les semaines, mais Mael aimait cette atmosphère négligée.

Ce bureau représentait très bien… le groupe vampirique qui avait élu domicile à Belle-Mont : incertain, froid, délaissé. Il s’en dégageait pourtant un charme confortable, comme un vieux chalet infesté de souris, mais qu’on n’ose pas abandonner derrière. Ouais, dans ce bureau, Mael se sentait prête à se battre jusqu’à la fin pour ce vieux truc délabré et instable qu’était leur groupe. Un sentiment étrange d’appartenance qu’elle avait pourtant tenté en vain, et à mainte reprise, de repousser le plus possible. Elle s’était forcé à les détesté et à faire en sorte qu’ils la détestent. Elle les avait insulté, liés les uns contre les autres, n’avait accordé sa confiance en personne, s’était battu contre eux, s’était vengé à sa manière… Mais à chaque fois, elle ne pouvait s’empêcher de tout faire pour que les choses marches, pour qu’il y ait le moins de blessés, pour les protéger. C’était à l’opposé total de son plan de départ de « je m’en fous et je me concentre sur mon unique but ». À croire que c’était planqué quelque part dans son code génétique, une seconde nature qu’elle ne pouvait contrôler.

Encore une fois, elle allait devoir repousser ses plans personnels à plus tard et se concentrer sur le collectif. Ça la faisait chier, mais… elle ne pouvait pas nier qu’elle adorait ça. Le plaisir de faire tout s’emboîter avec le plus de perfection possible, de tirer les bons fils du jeu, tout ça était d’une intense satisfaction. Mais la plus grande d’entre toute, était de savoir qu’elle n’était pas obligé d’utiliser des moyens mesquins pour y parvenir. À ce souvenir, son sourire disparu, au moment même où elle se tournait face au miroir à l’autre bout de la pièce. Son reflet du temps humain, à la peau lisse et au nez intact, la fixait de son expression sérieuse.
- Va te faire foutre, Louis. Tu attendras bien.
Cette image d’elle lui rappelait de mauvais souvenirs, mais elle ne pouvait plus se permettre d’afficher ses cicatrices, maintenant qu’elle était Sénéchal. La diplomatie exigeait au moins un physique supportable à l’œil.

Avec un dernier soupire, Mael se laissa tomber dans l’un des fauteuils miteux et ferma les yeux. Demain soir allait être une dure nuit de cours sociologique pour ses chers compagnons, mais le plus dur allait être pour elle de rendre le sujet intéressant… et qu’ils en tirent une foutue leçon. Elle en était donc à ces pensées quand un certain brujah arriva en trombe dans son bureau, avec l’expression explosive de celui qui était prêt à commettre un meurtre. Ha! Visiblement, quelqu’un l’avait dénoncée pour le cellulaire. Elle était prête à parier que c’était Luke : il avait des ressentiments pour elle et elle les avait surpris à discuter à voix basse l’autre jour…

Suite a l'information que Luke lui avait donné, William versa une larme de rage car son appareil cellulaire venais d'une personne très chers. il croyait lui avoir rendu un service en lui donnant une information de ce type, mais peut être qu'il cherchais à me tendre un piège, car Luke savais que mes émotion le dominait souvent. Après ce cette réflexion, il en conclu que c'était par orgueil et par vengeance qu'il lui donnais cette information. Plus les seconde passe, plus il éprouvait une torture autant morale que physique. Il avait l'impression d'être un pion dans une histoire qui n'a jamais de fin. Sa rage augmentais tellement qu'il ne se contrôlait plus, tout ce qu'il pensait c'était comme un NOSFÉRATUS pouvais lui crée autant de douleur avec un simple geste et c'est la qu'il compris qu'il n'était pas invincible et que les autres clan sans importance pouvais être plus puissant que lui.


Avant de devenir fous et mettre la ville a sang, il partit de chez lui pour contacter mäel. Il alla a lylisium pour trouver Luke. Une fois arriver, il entendit du bruit dans le bureau du sénéchal et oui, elle était la. A ce moment précis, il pensait au 1000 façon de la tuer, de la faire disparaitre de ce monde sa importance, et si médiocre. Plus sa voix devenait fort, plus ses penser devenait noire et plus il prenait plaisir a voire son sang éclabousser partout. Une fois sortis de ces penser, il reprit son calme et cogna à la porte tout doucement. Une fois que la porte était un peut ouverte, il donna un coup de pied de toute ses force sans arracher la porte pour la faire reculer et par la suite il lui dit DONNE MOI MON FOUTU CELLULAIRE. JE SAIS QUE C'EST TOI QUI LA...

Il y a quelques semaines, Mael se serait fait un plaisir de l’envoyer se faire foutre, au risque d’y laisser sa vie pour une question d’orgueil. Mais il y avait une différence fondamentale entre la simple Nosferatu belliqueuse des mauvais jours et la Sénéchal aux lourdes responsabilités. C’est pourquoi elle garda un calme olympien en plongeant stoïquement son regard dans celui enragé du Brujah.
- Alors Luke vous a mal renseigné. Je ne l’ai plus. J’espérais que vous le retrouviez là où je l’ai laissé, mais visiblement ce ne fut pas le cas. Si j’étais vous, j’irai voir du côté d’un certain Malkavian à chapeau blanc. Je croyais qu’il vous l’avait remis, depuis le temps…
Sa voix était posée et honnête, pas le moins du monde agressive. Elle savait que ce contraste allait le mettre sur les nerfs, mais si elle continuait en ce sens et ne perdait pas son sang froid, il allait finir par se calmer de lui-même et agir de manière plus raisonnable. Elle avait à plusieurs reprises expérimentées cette technique en infiltrant la mafia. Elle l’avait bien vu, les meilleurs parrains étaient ceux qui restaient de glace face à leurs membres plus... explosifs. Et puis tant qu’à être dans une telle situation, autant jouer la carte de l’honnêteté. C’était la seule manière de s’assurer la confiance du groupe. Et qui dit un groupe confiant, dit un groupe soudé.

Quand Mäel dit quelle n'avait plus le cellulaire, la frustration commençais à monter en lui. C'était comme si une boule de rage dormais en lui et étais prête à soir de lui. il pensait comment une personne peut se permettais de jouer avec ces affaires. Il repensa un instant a ce qu'il avait réalisé ,depuis qu'il était arriver dans lylisium. Il ne voulait plus passer pour la personne colérique du groupe et il réalisa que pour diverse situation la force ne résous pas les problèmes. Une fois le conflit morale entre je frappe ou je frappe pas résolu, il reprit son calme et dit a mäel : C'EST TOI QUI MA PRIT MON CELLULAIRE alors retrouve le.

Mael dût utiliser tout son sang froid, ainsi qu’une bonne dose de soupir découragé, pour éviter de commettre un meurtre, là, tout de suite. Il faisait exprès pour être bête ou quoi?
- De un, je n’ai pas pris votre cellulaire : c’est John qui me l’a apporté car il craignait que vous soyez un Sabbat. D’ailleurs, cette information s’est révélée totalement fausse. Et je suis persuadée que ce cher McIsaac est tellement parano qu’il ait fait sa petite enquête sur chacun de nous, moi y compris. Sinon, comme je vous l’ai dit, votre cellulaire est entre les mains du malkavian en question et je crois que cela ne vous tuera pas de faire plus de cinq enjambés pour lui demander poliment de vous le rendre.
Ce sur quoi elle se massa le front dans l’espoir qu’il ne l’embête plus, ou du moins qu’il arrête de crier pour absolument rien.

une fois qu'elle lui dit ce qu'il voulait entendre william parti de son bureau. Maintenant il savais pourquoi ces personne voulaient avoir son cellulaire.